La reine

Catherine Deneuve, 1968
theguardian 22 October 2014
Petite, je trouvais qu'elle était belle, mais je préférais sa sœur : c'est trop facile d'être jolie quand on est blonde.
Et je trouvais sa diction étrange, ses mouvements un peu raides.

Et puis j'ai grandi, et j'ai compris.
Elle est blonde, mais ce n'est pas sa blondeur qui fait sa beauté.
Elle parle vite, oh oui, mais ça vaut le coup d’essayer d'attraper tous les mots qu'elle prononce.
Elle surprend, impressionne, fait rire. Dans son monde, le ridicule n'existe pas : en survêtement rouge, en mémère, en méchante reine, elle est drôle et splendide.
Elle est libre.

L'hommage d'Anna-Marie Crowhurst dans le Guardian est parfait : cliquez ici pour le lire.